Une enseigne de prêt-à-porter faisait face à un ralentissement inexpliqué de ses ventes.
Les équipes ne voyaient pas ce qui bloquait la croissance.
L’objectif était clair : retrouver du dynamisme commercial, sans augmenter les coûts.
Pour ça, on a commencé par une immersion de trois jours dans le magasin.
Pas de PowerPoint, pas de théorie : juste de l’observation.
Et très vite, les premiers signaux faibles sont apparus.
Les clientes entraient… mais n’exploraient que 40 % de la surface.
Certaines zones étaient devenues invisibles, d’autres surchargées.
Au comptoir, les vendeuses perdaient du temps à gérer des retours qui auraient pu être automatisés.
Sur Instagram, la marque publiait beaucoup… mais ne convertissait presque pas vers le magasin physique.
Rien de grave individuellement — mais mis bout à bout, ces micro-frictions coûtaient cher.
L’audit a proposé trois ajustements simples, presque évidents après coup :
- réorganiser le parcours client pour guider naturellement vers les zones faibles,
- analyser les tickets pour révéler les associations de produits les plus achetées ensemble,
- transformer Instagram en “vitrine vivante” avec des essais rapides filmés le matin même.
Le changement a été immédiat.
En deux semaines, le temps moyen passé en magasin a augmenté de 22 %.
Les vendeuses, libérées des petites tâches, ont passé plus de temps avec les clientes.
Les essais vidéo, vus jusqu’à 12 000 fois en local, ont créé une nouvelle habitude d’achat : venir “voir en vrai ce qu’on a vu en story”.
Au bout de 60 jours, les chiffres sont tombés :
+18,4 % de ventes, sans nouvelles dépenses, sans campagne, sans travaux.
Juste en révélant ce que le magasin ne voyait plus : ses propres points forts.
Aujourd’hui, Vestis garde ce rituel d’audit trimestriel.
Parce que parfois, la croissance n’est pas une question de budget.
Juste une question de regard.